Time to say goodbye
That's it, Monday will start my last week at work. I have lunches planned with every one I like the most at work, a "goodbye party" half planned half improvised, a report almost done, and so many calls to do for organizing my departure.
Like a conclusion of my stay here, the european cafe I liked so much, because they were nice and they had great soups has closed. Time to leave I guess. I'll miss this place so much.
My outcome on a 6-month internship:
que d'experiences... mais aucun regret. L'autre jour, j'ai croise un employe a la cafeteria. Il me dit, je crois pas qu'on se soit deja rencontre, et on se presente, et il avoue que c'est domage de se recontrer une semaine avant mon depart. Je suis pas vraiment d'accord avec lui: pour moi, "it's what it takes". Je n'ai pas essayer de collectionner les amities, les experiences et les soirees. J'ai pas essaye de rentrer dans cet etat euphorique ou l'on est plus sois meme parce qu'on est loin de chez moi. Je n'ai pas considere cet internship comme une courte experience qu'il fallait vivre a 300% pour pouvoir en profiter un maximum. J'ai vecu tout ca comme ma nouvelle vie, ma nouvelle maison, et, voila, 6 mois, c'est ce que ca prend pour commencer a connaitre les gens, a faire sa place dans l'entreprise.
Mes petites victoires, c'est les amis que je me suis faite en 6 mois. Et mon autre petite victoire,c'est que ce ne sont pas encore de vrais amis. J'y suis allee tout doucement, petit a petit, comme dans la vraie vie, et j'ai appris des choses magiques, comme qu'il y a une vie sociale apres les etudes, meme si moins grande. Qu'il y a moyen d'aller boire des bieres apres le boulot, de faire des choses le week-end, de partager plus que le loyer avec ses collocs :)
Et puis, la langue qui va si mal mais tellement mieux quand meme. Le travail, ou les gens, presque tous maintenant,me sourient et me disent bonjour! Bref, je quitte cet endroit pas par fuite, pas parce que je m'essoufle, mais avec le sentiment que j'aurais pu tout autant rester, si j'avais pas une autre vie aussi en Suisse. Mais si je dois un jour revenir aux Etats Unis, faites que ce soit cette ville! Parce que je suis vraiment tombee amoureuse de Portland.
Alors l'Amerique, c'est vrai, c'est le mal. Et franchement, j'ai pu voir le mala l'oeuvre plein de fois. Mais disons que de l'interieur, on s'y fait, et on s'y fait plutot bien. Apres,j'ai pas vu tellement de tous ces trucs qui font si peur, comme les extremistes religieux, les loby, la police, toussa toussa, donc je suis pas rassuree a 100%,mais bon, disons que j'ai presque pu vivre 6 mois aux States paisiblement. Ca m'aura juste coute 30'000 dollars ^^